KRAKOW.pdf

Voici quelques photos de notre visite de la cathédarle de Wawel, du palais royal, des principales églises de la ville, de l'archevêché, de la grande place et de restes de la forteresse.

Mercredi soir, le groupe s'est retrouvé dans un café du quartier de Kazimierz où était retransmis le match Barca-PSG. Certains avaient réservés une table pour que l'on puisse y passer la soirée. Beau match où le Barca n'a rien prouvé.

En complément du photoblog, nous vous présentons quelques photos du site d'extermination de Birkenau. Nous pensons que le commentaires ne sont pas spécialement nécessaire et qu'elles parleront d'elles-mêmes. Une information toutefois, particulièrement en 1944 où il fallait accéler le processus avec l'arrivée des juifs hongrois (400 000), des convois arrivaient même au milieu de la nuit.

 Entrée du camps, les convois passaient sous la porte à partir de 1942, avant le déchargement se faisait entre les deux camps à 3 km.

Vu du camp depuis le mirador

Les blocks en bois et leur intérieur, construit sur le model des écuries allemandes, elles contenaient à l'origine 52 chevaux, pour les déportés 400 personnes.

Le block des toilettes, sans évacuation à l'origine, il fallait les nettoyer avec des louches et des sceaux avant que soit mis au point un système de drainage et l'idée de créer du biogaz dans des citernes à la limite de la forêt. ce qui ne marcha pas.

Un wagon d'époque qui servait à transporter les déportés : 3 jours et 3 nuits depuis Drancy ; 9 jours à 15 jours depuis la Grèce.

Les blocks en "durs".

Le sauna et la déshumanisation, après la sélection, l'étape pour les "survivants" : déshabillage, fouille et rasage intégrale, enregistrement et tatouage sur l'avant-bras gauche (particularité de ce camps), distribution des nouvelles tenues et désinfection. Les anciens habits sont désinfectés et préparés par les membres du Kommando Canada (30 blocs situés devant) avant leur envoie pour le Reich. Les cheveux sont envoyés en Allemagne pour faire des draps et des vêtements.

 Salle de déshabillage.

 Système permettant la désinfection des vêtements avant leur envoie en Allemagne.

Tranchées de draînages construites par les déportés et principalement par la Compagnie disciplinaire composée de Polonais déportés pour détruire la structure intellectuelle polonaise (professeurs, avocats, prêtres...) et des prisonniers russes. d'autres furent construire par un Kommando de déportés juifs.

Le crématorium 2 et 3 construit sur le même model. Les déportés descendaient directement par les marches dans une salle de déshabillage avec des portes-manteaux numérotés, puis entraient dans la chambre à gaz souterraines. Des cheminées étaient installées à la surface ou des boîtes de Zyklon B étaient déversées par des SS (elles étaient emmenées par un faux camion de la Croix-Rouge qui accompagnaient les victimes pendant leur trajet). Après aération, les corps étaient transportés par les membres du Sonderkommando (le kommando de la mort), fouillés, montés par ascenceur à l'étage où on les détruisaient dans les crématoires (5 crématoires de 3 foyers).

Les crématoriums 4 et 5, sont d'un autre model et se trouve à proximité. Avant la création de ses 4 ensemble, on gazait les déportés dans Masion rouge et Masion blanche.

Quelques photos du camps.

 BIRKENAU.pdf